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LE COURRIER DU SAMEDI 22 NOVEMBRE 2014
Cécile Dalla Torre

THEATRE Après «Gomorra» monté à Genève par Philippe Lüscher en 2012,
les «Chroniques Adriatiques» de Domenico Carli éclaireront bientôt au Grütli la réalité d’une Italie gangrénée par la mafia. Interview.
Domenico Carli nous reçoit chaleureusement dans son atelier à Lausanne, une ancienne école de cinéma que ce fan de Scola, Risi ou Monicelli n’a sans doute pas choisie par hasard.
C’est là qu’il y donne ses cours de théâtre, ou qu’ont eu lieu les répétitions de Lido Adriatico, dernier volet de ses Chroniques Adriatiques, récemment parues dans un même ouvrage.
La trilogie sera bientôt jouée dans son intégralité au Grütli, à Genève, sous la houlette de la metteure en scène Anne-Cécile Moser,
enthousiasmée dès 2012 par Ciao Papà, première des trois pièces (déjà traduite en italien, en anglais et en allemand) évoquant, sous l’angle des rapports familiaux, une terre minée par la mafia.
Ce «Rital immigré», venu des Pouilles à l’âge de cinq ans, et qui n’a jamais opté pour le passeport suisse, se raconte avec franchise et humour.
Une âme généreuse et humaniste, dont la plume déliée a merveilleusement saisi la réalité de son pays, plus que jamais gangréné par le crime organisé.

Vos Chroniques Adriatiques, qui regroupent trois pièces fictionnelles autour du système mafieux, viennent de paraître (aux Editions d’En Bas).
Vous êtes italien d’origine, né dans les Pouilles, le sujet vous est proche...
Domenico Carli: Le théâtre offre la capacité de synthétiser la réalité en tant que métaphore. Ici en l’occurrence, l’Italie.
Mais ce questionnement sur la mafia est plus général que simplement circonscrit à un pays. Le phénomène me préoccupe beaucoup, car il fait exploser pratiquement tous les rapports humains.
La confiance et la solidarité, qui semblent aujourd’hui un peu ‘old-fashioned’, sont en train de s’effriter...

Quelle analyse faites-vous du phénomène?

– Avec Nicolas Giannakopoulos, spécialiste du crime organisé, nous avions évoqué deux pistes lors d’un débat tenu après les représentations à La Chaux-de-Fonds, en 2012.
Est-ce une crise de la démocratie qui amène à ce type de comportements? Ou une crise profonde de l’ultra-libéralisme?
Les deux se rejoignent à un moment donné. Si c’est une crise de la démocratie, c’est très grave. Si c’est celle de l’ultralibéralisme, ça l’est encore plus!
On a décrété que tout était en vente, que ce soit une mère, un fils, un rein, un bout de terrain, son identité – oui, la carte d’identité est un bien négociable.

Aviez-vous en tête l’idée du triptyque lorsque vous avez commencé à écrire vos Chroniques Adriatiques?

– Non, au début il y a eu Ciao, Papà!, qu’Anne-Cécile Moser a créé au Pulloff à Lausanne, en 2012.
Puis j’ai commencé à écrire Ave Maria, qu’elle a souhaité monter aussi. Il fallait ensuite conclure, d’où la commande de Lido Adriatico.
Le sujet me hante. Est-ce que je l’ai vraiment bouclé d’ailleurs? Le crime organisé, c’est lourd à porter. Mes étagères sont pleines de livres... C’est une réalité qu’on essaie de camoufler,
mais qui est en train de miner une génération entière. Et de manière un peu plus aiguë qu’avant, en raison de la conjonction de la crise économique et de celle des valeurs,
et de la facilité à basculer dans la criminalité organisée, qui est presque valorisée par certains médias aujourd’hui.
Cela donne un humus dans lequel on baigne tout le temps. Ciao, Papà! part d’un fait réel...
– Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire autour du personnage de Renata Fonte (élue de la province de Lecce, assassinée dans les années 1980, ndlr), à qui est dédié Ciao, Papà!,
et qui est à l’origine de cette fable sur le lien père-fille. Puis il y a eu le meurtre de Gelsomina Verde, jeune femme tuée par erreur, qui a inspiré Ave Maria,
une suite de monologues adressés, qui questionnent les rapports mère-fille.
Un peu comme une enquête qui avance à la suite d’un meurtre, donnant différents points de vue sur le même événement, à la manière de Kurosawa dans Rashomon.
Je n’amène aucune solution mais s’il fallait dire quelque chose à ma génération, c’est ce que j’aurais envie de lui raconter.

Ecrire, pour qui? Pourquoi?

– Pour les enfants, on s’attaque à des thématiques plus légères, mais toujours par la réflexion.
A l’adulte, on lui en demande un peu plus. D’où le vœu pieux d’essayer de rendre la complexité de la chose, et d’éviter le manichéisme.
C’est cela qui me passionne dans l’écriture. Comment rendre plausible et touchante une femme amoureuse qui se révèle être le lendemain une criminelle sans pitié,
froide et calculatrice, comme dans Ave Maria?

Quelles voies vous mènent à l’écriture?

– Par les enquêtes, les lectures et les rencontres, et mes fréquentations, je ‘pompe’ un peu chez les autres.
J’invente, je transforme. On m’avait par exemple raconté cette anecdote d’une jeune femme voilée travaillant en Suisse dans un centre d’accueil pour l’enfance, virée du jour au lendemain. Ça m’a inspiré Boléros.
De manière générale, j’opère le travail habituel de l’auteur pour remodeler des personnages, avec des états d’âme, un point de vue sur la réalité,
sans émaner d’idées conceptuelles ou de notions idéalistes. J’essaie au contraire de les rendre très sanguins, très charnels.

Quand vous dites «enquête», qu’est-ce que cela recouvre exactement?

– Aller sur le terrain, rencontrer les gens. Au début des années 1990, avant la guerre au Kosovo, j’étais à Bari, dans les Pouilles.
L’Albanie se libérait, les réfugiés arrivaient par la côte. A ce moment-là, je n’avais pas idée de la pièce que j’allais écrire, mais juste du phénomène.
Zattera, lauréate d’un concours de la Loterie romande en 2006, signifie «radeau», et parle des boat-people.
Le spectacle, que j’ai monté à Vidy, pose la question de la solidarité: un sentiment induit naturellement ou qui tient de l’acquis?
Manifestement, certains l’acquièrent, d’autres pas...

La même démarche vaut-elle pour l’écriture de vos Chroniques Adriatiques?

– J’étais à Naples, à Lecce, etc. Ce que la Mafia est en Sicile se dénomme «Sacra Corona Unita» chez nous, dans les Pouilles.
Mais seul le nom change. Un de mes cousins est tombé dans la dope. Il venait nous taxer du fric.
Ça commence comme ça... Ce cancer-là est l’une de leurs sources de revenus les plus importantes, le sujet du dernier livre de Roberto Saviano.

Ecrire pour vous, est-ce une façon de résister?

– Il n’y a plus de place pour le cynisme aujourd’hui. Il faut proposer des parenthèses ou des bribes de solution, des actions.
Le théâtre peut être le lieu de cet échange, de ces propositions. Raison pour laquelle nous allons bientôt jouer dans les classes (Le Paquet, pièce écrite et mise en scène par Domenico Carli, ndlr).
Je crois naïvement que le théâtre peut être vecteur de solutions!

Dans la dernière pièce du triptyque, Lido Adriatico, la misère sociale est particulièrement criante. L’un des deux frères s’en sort en fuyant l’Italie pour l’Allemagne.

– La fuite des cerveaux est une hémorragie mortelle pour l’Italie.
Nous assistons à une nouvelle émigration européenne. La preuve avec la nouvelle directrice du Cern, Fabiola Gianotti, une italienne.
On ne peut pas dire que la crise est dernière nous, comme le prétendent certains.
J’ai lu récemment dans les journaux l’annonce de la démission de Riccardo Muti, pourtant chef honoraire à l’Opéra de Rome, où les conditions de travail devenaient épouvantables.
Je suis très fan, il vient d’un village des Pouilles tout près de chez moi.
A chaque fois que Muti prend sa baguette, c’est pour dire la même chose: ‘Mais regardez ce que vous faites! Vous êtes en train de démanteler la culture italienne!
Si lui s’en va, que vont faire les autres?

Le fil rouge entre les trois pièces des Chroniques est le lien familial, sur lequel vient se greffer une réalité sociale. Est-ce important pour vous?

– La famille, c’est notre culture. Et les liens qui se tissent en son sein aident à structurer la pièce.
Quand on dit «mon père» ou «ma mère», on sait de qui l’on parle. La famille est qui plus est un lieu d’étude sublime.
La preuve, c’est qu’elle est en train d’évoluer, comme on le voit en France. Le questionnement au père, qui sous-tend Ciao, Papà!, m’est venu dans des manifs dans le Sud de l’Italie,
où flottaient de petits drapeaux à l’effigie du Che et de Bob Marley.
A-t-on besoin de la caution d’un père idéologique ou spirituel et en quoi cette caution justifie-t-elle une action aujourd’hui?
C’est vraiment dans les gènes. On n’a pas encore de manifs avec Simone Weil, Nina Simone...ou Hannah Arendt!

En 2012, à Genève, Philippe Lüscher a réussi à porter à la scène Gomorra de Roberto Saviano, malgré des lettres de menace. La prise de risque est-elle réelle aussi de votre côté?

– La situation a été tendue pour Philippe Lüscher, mais pas en ce qui me concerne. Il faut savoir que d’autres auteurs que Saviano vivent sous escorte en Italie.
Dans ses ouvrages, qu’il vend dans le monde entier, Saviano divulgue les noms, les adresses et quasiment les montants en jeu dans le négoce illicite.
Benigni disait aux mafieux: ‘Qu’est-ce qu’il a fait Saviano? Il a fait un livre. Vous n’avez qu’à faire la même chose!’

Vous n’êtes ni dans le réalisme, ni dans la dénonciation...

– Je ne suis pas dans le réalisme mais je l’éclaire.
L’Italie est un pays formidable, généreux. C’est cela qui est émouvant. Les trois pièces des Chroniques se déroulent à Villafranca, une ville fictive.
J’ai emprunté ce concept à William Faulkner. Lui comme tant d’autres écrivains inventent une géographie imaginaire dans laquelle se passent toutes ses histoires.
Je viens d’un petit village des Pouilles qui s’appelle Margherita di Savoia.
Quand un ami réussit à y monter une épicerie, des gars viennent lui dire: «Ton entreprise marche bien, on a décidé de te taxer 1000 euros par semaine.
Comme ça marche de mieux en mieux, on va monter la mise à 1500 euros. Ce serait con si elle brûlait.»
Ce sont de petits exemples, mais qui me touchent personnellement... Le nombre d’entrepreneurs suicidés est une calamité.
Les banques ne font pas leur boulot. Difficile, inutile et idiot alors de parler de mes petits problèmes de quadragénaire...
D’autres le feraient mieux que moi. Mais il y a de la place pour tout le monde, disait Grotowski. Notre travail au théâtre est de susciter la réflexion.

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News

Le théâtre met de la couleur à votre matière grise!



LA RENTREE : les COURS DE THEATRE LUNDI 3 Novembre 2014 à 19h !!!!

INSCRIPTION JUSQU'AU 20 OCTOBRE

INFO PAR MAIL : dcarli@sunrise.ch <br />
bel été…de découvertes et de douceurs!


CHRONIQUES ADRIATIQUES Ciao, Papà ! & Ave Maria & Lido Adriatico de Domenico Carli Mise en scène : Anne-Cecile Moser Issu de l’imagination de Domenico Carli, Ciao, Papà! donne à voir la rencontre de Laura, fille d’un politicien assassiné par la Mafia, et de Riccardo, comédien ayant joué le rôle de son paternel à l’écran, dans un train au départ de Milan.
Ecrit comme un hommage au cinéma transalpin hanté par la figure du père Ciao, Papà ! constitue le premier volet d’une trilogie baptisée Les Chroniques Adriatiques.

C’est la suite de cette épopée gangrénée par la violence, l’injustice et la corruption qui se poursuit avec Ave Maria.
Ave Maria, collection de témoignages concentrés sur fond de rapports filiaux, de pardon et survie - celle qui s’impose, terrible,
à une mère anéantie par le meurtre de sa fille la veille de ses noces, bavure d’un chef mafieux qu’on lui suggère aussitôt d’oublier.
3 ème volet Lido Adriatico, suit la chronique d’une mort annoncée où deux frères, Dario, professeur de biologie, et Vito,
loup solitaire tenté par l’argent facile, se déchirent en bordure de la mer Adriatique.
Entre fiction et témoignage, poésie et enquête, ce triptyque débusque l'inconscient collectif d'une Italie confrontée à ses rêves et à ses faillites morales, sociales.

LES CHRONIQUES ADRIATIQUES EN TOURNEE :
Du 30. 9 au 2 10 2014 : Théâtre de l’Échandole d’Yverdon
Du 12.11 au 16. 11 : Théâtre de l’Orientale à Vevey
Du 2. 12 au 14. 12 : Théâtre du Grütli de Genève
Du 19.12 au 21. 12 : Théâtre du Moulin-Neuf à Aigle
Le 6. 2 2015 : Salle du Tribunal de Porrentruy
Du 5. 3 au 8. 3 : Théâtre de Nuithonie de Villars sur Glâne
Le 12. 3 : Teatro Sociale de Bellinzona
Mise en scène : Anne-Cecile Moser
DISTRIBUTION
CIAO, PAPÁ ! : Shin Iglesias, Roberto Molo
AVE MARIA : Anne-Marie Yerly, Maurenn Chiché, Isabelle Tosic, Michel Rossy
LIDO ADRIATICO : Anne-Marie Yerly, Maurenn Chiché, Isabelle Tosic, Michel Rossy, Yves Adam, Shin Iglesias, Roberto Molo
Infos supplémentaires : (info sur http://www.acmosercie.com/)

Conception, mise en scène : Anne-Cécile Moser
Création sonore : Stéphane Vecchione en collaboration pour Lido Adriatico avec David Tabachnik
Création lumières : Jean-Marie Bosshard en collaboration pour Lido Adriatico, Reuben Bramley
Vidéo : Brian Tornay
Costumes : Claude Rueger
Maquillage : Malika Stahli
Régie générale, régie son : David Tabachnik
Régie lumière : Reuben Bramley
Régie plateau et accessoires : Emilie Triolo
Administration : Emmanuel Colliard
Une production acmoser cie.

Co-producteurs : Espace Equilibre-Nuithonie-Friubourg, Théâtre de L'Oriental-Vevey, Théâtre du Grütli-Genève, Théâtre du Moulin-Neuf-Aigle, Théâtre l'Echandole-Yverdon
Avec le soutient des Affaires Culturelle du Canton de Vaud, de la Loterie Romande, La Corodis, Migros Vaud, Fondation Ernst Göhner, S.I.S.



MOBY DICK</a> Du 5 au 31 décembre 2012

Dans la Tour Vagabonde, édifiée dans le jardin du Petit Théâtre de Lausanne (CH)
VOIR AUSSI SOUS ONGLET "OFF"


Texte : Domenico Carli, d’après Herman Melville
Mise en scène: Gabriele Bazzichi
Jeu : Julien Alembik, Antonio Buil, Michel Demierre, Tomas Gonzalez,
Shin Iglesias, Bastien Semenzato, Pierre Spuhler,
Roland Vouilloz, Edmond Vullioud
Assistante à la mise en scène : Jocelyne Page
Scénographie et lumières : Gilbert Maire, assisté de Fanny Courvoisier et Guillaume Gex
Costumes : Claude Rueger, assistée de Withney Juriens
Son : Olivier Lübkemann
Musique : Lee Maddeford
Travail vocal Catherine Pillonel Bacchetta
Accessoires: Leila Licchelli
Maquillages : Nathalie Mouchnino
Régie plateau: Noé Stehlé
Régie son et lumière : Guillaume Gex et Luc-Etienne Guersbach
Durée: 1h15
Création - coproduction : Le petit théâtre, Cie Eventosud
RESERVATION
Le petit théâtre
Place de la Cathédrale 12
1005 Lausanne

Mail: info@lepetittheatre.ch
Tél: 021 323 62 13
Fax: 021 323 62 15


Actualités passées!
Il neige…et Ali Baba passera par Vevey…

Dimanche 4 novembre à 17h00 THEATRE DE VEVEY ALI BABA
Texte adaptation de Domenico Carli
Musique Robert Clerc
Chef d’orchestre: Antoine Marguier
Récitant : Joan Mompart

THEATRE DE VEVEY
Jeune public
           Ali Baba et les quarante voleurs
Ali Baba est un pauvre bûcheron. Un jour, alors qu'Ali Baba coupe du bois, il voit des hommes inquiétants s’approcher. Il se cache dans un arbre d’où il entend le chef d’une quarantaine de voleurs prononcer la formule magique qui permet d'ouvrir une porte dans la montagne : « Sésame, ouvre-toi ! » et la formule magique pour la fermer : « Sésame, ferme-toi ! ».
Après le départ des bandits, Ali Baba prononce la formule et entre dans la grotte secrète, découvre des trésors accumulés et emporte une partie de l'or.
Son frère Cassim, qui est un riche marchand, est surpris par la fortune soudaine d'Ali Baba qui lui raconte son aventure. Cassim se précipite vers la grotte, mais émerveillé par les richesses il en oublie la formule et est surpris par les voleurs qui le tue. Ali Baba ira récupérer le cadavre de son frère. Dès ce jour le chef des voleurs voudra éliminer aussi celui qui a récupéré le cadavre.
Il échafaudera plusieurs plans qui échoueront toujours grâce à la perspicacité de Morgiane, la servante rusée d’Ali Baba !…


Je serais heureux de vous y voir…


CIAO, PAPA!



ECRIT PAR DOMENICO CARLI


CIAO, PAPÀ !

Dans un train pour le sud de l’Italie, Riccardo Pérès, acteur, rencontre Laura Pàto. Hasard d’un voyage, Riccardo a incarné pour le cinéma son père assassiné par la mafia.

de Domenico Carli

Avec : Shin Iglesias et Marco Facchino
Mise en scène : Anne-‐Cécile Moser



Scénographie : Elissa Bier
Musique : Stéphane Vecchione
Lumière : Jean-‐Marie Bosshard
Vidéo : Brian Tornay
Costumes : Claude Rueger
Construction : Adrien Moretti
Construction, régie générale et accessoires : Hervé Jabveneau
Régie son/lumières : Guillaume Gex
Graphisme : Baptiste Cochard
Administration : Emmanuel Colliard

dès la minute 24: petite mise en bouche radiophonique : RSR 1: Devine qui vient dîner ce soir /qui sort ce soir

Une coproduction Nuithonie, Echandole

www.acmosercie.com

Le texte est publié par les Editions d'en Bas, Lausanne

Le Courrier en dit…


presse
du 15 mars au 1er avril, Pulloff Théâtres, Lausanne,

du 26 au 28 vril 2012, Echandole, Yverdon, du 3 au 5 mai 2012, Nuithonie, Fribourg,

le 9 mai 2012, Théâtre du Pommier, Neuchâtel,

le 11 mai 2012, Théâtre Casino-‐La GrangeLe Locle,

, les 24 et 25 mai 2012, Salle des Hospitalières, Porrentruy,











SAINT PAUL : PROJET D'UN FILM DE PIER PAOLO PASOLINI


LECTURE-SPECTACLE


PAR LA CIE ATELIER C.


Du 20 au 22 janvier 2012 Ve-sa 20h | Di 17h30
Eglise Sainte-Claire, Rue Ste-Claire 1 1800 Vevey


RÉSERVATIONS 021 923 74 50 ou www.orientalvevey.ch




CONCEPTION Domenico Carli JEU Anne-Cécile Moser | Isabelle Tosic |
Gabriele Bazzichi | Pascal Dayer | Marco Facchino | Georges Grbic |
Salvatore Orlando | Pierre Louis Péclat | Stéphane Rentznick
TRADUCTION Giovanni Joppolo CONSEILLER THÉOLOGIQUE Daniel Marguerat
CONSEILLÈRE ARTISTIQUE Claude Rueger VIDÉO Brian Tornay
ADMINISTRATION Emmanuel Colliard



En 1968, Pier Paolo Pasolini, un des plus grands auteurs italiens
du 20ème siècle, a une vision: Paris, 1940, Saul, jeune officier
nazi assiste au martyr d’un résistant nommé Etienne. Quelques
scènes plus tard, toujours à Paris, Pierre un chef important de
la résistance, organise son réseau de sabotage.
Saul, pendant ce temps, sur la route de Barcelone, est aveuglé
par une lumière prodigieuse. Il entend une voix: Saul, Saul,
pourquoi me persécutes-tu ?
Qui aurait été Paul aujourd’hui ? Comment auraient été accueillies
ses paroles ? Hanté par la figure de Saint Paul et par le génie
de son inspiration, Pasolini travaillera jusqu’au dernier jour de
sa vie à ce scénario qu’il n’a pas eu le temps de tourner.


En proposant une lecture dynamique du scénario, la cie Atelier C.
tente de donner vie à ce film rêvé par Pasolini.
La cie Atelier C., le Théâtre-Ensemble Chantier Interdit et Oriental-Vevey, CP 122, 1800 Vevey 2 remercient:

la Ville de Vevey | l’Etat de Vaud | le Fonds culturel Riviera | la Loterie Romande | Sandoz - fondation de famille | Nestlé SA | Ernst Göhner Stiftung | le Pour-cent culturel Migros | la Cie industrielle et commerciale du Gaz


LES COURS ONT COMMENCE…oh yes!


MARTEREY 21 A LAUSANNE (M2 arrêt OURS)


(Info au+41.76.373.06.51)

Ou par dcarli@sunrise.ch




Cette saison 2011-2012


Année faste !!!

Les pièces de Domenico Carli sur les routes :


CREATION : LA CLÉ DES CHANTS d’octobre 2011 à mai 2012. cie La Main dans le Chapeau (écoles Lausannoises)

EN TOURNEE: LA REINE DES NEIGES* Cie Llum Teatr TGP (France) du15 Fév 2012 > 18 Fév 2012au TGP et au THEATRE DE CORBEIL ESSONNES LES 13 ET 14 MARS 2012

EN TOURNEE : UN OS À LA NOCE* (d’après Antigone – co-écrit avec I. Matter. Cie. Les Héllices Festival Pays Basque fin 2011)

CREATION : CIAO PAPÀ cie AC Moser printemps 2012 (Lausanne et tournée Suisse Romande)

CREATION: AVE MARIA Cie Ac Moser printemps 2012 (idem)

CREATION : ALI BABA* ( printemps Genève et tourneé Suisse Romande) Cie du Rossignol

(*=adaptation)

Plus d’infos sur ce site ou par mail Informez-vous en envoyant votre demande à dcarli@sunrise.ch




Et voici avec la première neige…
La Reine des neiges
Mise en scène
Joan Mompart
Texte
Domenico Carli
d’après Hans Christian Andersen
Composition
Christophe Sturzenegger
Jeu
Marion Duval
Rachel Gordy
Juan Antonio Crespillo


Interprétation
Solistes de l'Orchestre de la Suisse romande et de la Haute Ecole de Musique de Genève, en alternance
Spectacle. Tout public dès 7 ans.
Quand Kay reçoit dans l'œil et dans le cœur deux éclats d'un miroir maléfique, sa vision se déforme et son cœur s'endurcit.
Le Bien se change en pommes pourries et les plus beaux paysages deviennent des épinards cuits.
  Irrésistiblement attiré par la Reine des Neiges, il la suit dans son royaume au bout du Grand Nord.
Gerda ne peut se résoudre à la disparition de son ami et part à sa recherche.
Après un long voyage et de fabuleuses rencontres, elle trouve enfin le château de glace…
Trois acteurs virtuoses entourés par sept musiciens vont vous donner une version resplendissante du conte d'Andersen.
La mise en scène est signée par Joan Mompart, fidèle compagnon notamment d'Omar Porras,
d'Ahmed Madani, de Jean Liermier et créateur de spectacles musicaux avec Antoine Marguier qui assure ici la direction musicale. Jean Claude Picard est chef remplaçant.
et même un avant goût : sur http://vimeo.com/16692588


A presto A presto


SPECTACLE EN CREATION
CLAUDE RUEGER : Morceaux de Nuit

DOMENICO CARLI : La clé des chantsécrits, mis en scène et joué par Domenico Carli dès fin Octobre 2011 dans les écoles lausannoises





ACTUALITES DES MANIFESTATIONS ATELIER C


LU PENDANT LE FESTIVAL FEVRIER EAT DES AUTEURS 2009

AU THEATRE DE LA POUDRIERE DE NEUCHATEL (SUISSE)
EXTRAIT DES CHANSONS DU SPECTACLE "LETNA"L'EGLISE DESAFECTEE
Vous pouvez télécharger les paroles de la chanson en pdf ici

MAIS ENCORE!!! MAIS ENCORE!!! MAIS ENCORE!!!



CLAUDE RUEGER IN SARTA IN AMSTERDAM PENDANT
LE FESTIVAL DES URBAINES LAUSANNE 2008




Coni & Boby

Dialogue pour deux personnages lu le 15 XI 2008, par Domenico CARLI au Théâtre Sévelin à Lausanne, d’après une représentation «IL FAUT QUE JE M’ABSENTE» spectacle chorégraphié par Philippe Saire.
Vous pouvez télécharger les dialogues en pdf ici

		

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